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COMPLÉMENTS D'INFORMATION 2018



mb92ascenseur

MB92 remporte l'appel d’offres pour l'ascenseur à yachts de La Ciotat
LE MARIN. Publié le 26/09/2018 16:56 | Mis à jour le 26/09/2018 18:38

Le partenaire choisi pour exploiter l'ascenseur à yachts de 4 000 tonnes, destiné à mettre à sec des yachts de plus de 80 mètres à La Ciotat, a été annoncé ce 26 septembre au Monaco yacht show.

Il s'agit du groupe espagnol MB92 qui était en concurrence avec deux autres répondants à l'appel d'offres (Palumbo et Nautech), suite au retrait de Monaco marine. L'appel d'offres avait lui été lancé en octobre 2017, par la Semidep devenue depuis La Ciotat shipyards. Le projet est basé sur la solution technique du double rail pour accueillir huit yachts à la fois (au lieu de cinq avec le monorail).

« L'équation entre le surcoût de cette solution technique et l'intérêt économique est favorable », précise le directeur de La Ciotat shipyards, Jean-Yves Saussol, qui table sur 45 levages minimum par an et 50 millions d'euros de chiffre d'affaires pour l'exploitant.

Réagissant au projet du port de Marseille et de Monaco marine pour un ascenseur à yachts de 6 000 tonnes, Jean-Yves Saussol a indiqué qu'une telle option avait été étudiée pour La Ciotat. « Mais nous avons considéré que ce surinvestissement n’était pas justifié, sachant que nous pouvons déjà accueillir les plus de 4 000 tonnes dans la grande forme de radoub. » Moins de vingt yachts de plus de 4 000 tonnes circulent actuellement dans le monde.

Au niveau du calendrier, l'avant-projet sera publié début octobre et La Ciotat shipyards espère que les marchés de travaux seront attribués en 2019. La livraison de l’outil est prévue pour la fin d’année 2021.

Haude-Marie THOMAS
Commentaires :

- La Semidep (qu'il faut maintenant appeler  "La Ciotat shipyards") s'est donc "arrogé le droit" de donner les clefs du Chantier Naval de La Ciotat à MB92 qui y règnera en maître, pendant 35 ans, durée de son AOT : après la Grande Forme, l'ascenseur à bateaux de 4000 tonnes...
- Il faut noter qu'en prime, La Ciotat Shipyards (via nos impôts) apporte 15 M€ d'investissement public qui s'ajoutent aux 32 M€ de MB92, soit un total de 47 M€.  Et pour 3 M€ de plus, Monaco Marine réalisera à Marseille un ascenseur de 6000 tonnes ( d'après l'article de LaProvence  : https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5168814/.html  )
- Sur le plan strictement économique, on est en droit de se poser des questions quant au choix politique, absurde, de mise en concurrence de ports aussi proches pour traiter le refit de bateaux de luxe... Et du coup se pose une autre question : que cache ce choix absurde ???
- On est en droit de se poser des questions concernant plus précisément la gestion de la société LA CIOTAT SHIPYARDS (SEMIDEP-CIOTAT), quand on lit  sur le site officiel :
  https://www.societe.com/societe/la-ciotat-shipyards-401974555.html  , qu'il resort de son bilan :

<< Sur l'année 2017 elle réalise un chiffre d'affaires de 8 390 800,00 €.
Le total du bilan a diminué de 2,12 % entre 2016 et 2017. >>
- Dans le même temps, la Semidep met en difficulté d'autres acteurs du Chantier Naval.  Voir ci-dessous sa manoeuvre ratée contre Sailing Concept.

C'est sans doute ce qu'ils appellent "l'agilité d'une structure privée"
Voir :
https://www.laciotat-shipyards.com/fr/la-ciotat-shipyards/
<< La Ciotat Shipyards bénéficie d'un mode de gestion original dans le monde du Yachting,
qui bénéficie de la stabilité d'un actionnariat public et de l'agilité d'une structure privée. >>



Semidep SailingConcept

La Ciotat : la Semidep perd une manche contre Sailing concept
Publié le 11/09/2018 18:54 | Mis à jour le 11/09/2018 18:56

La Semidep (La Ciotat shipyards) réclamait du tribunal de commerce de Marseille la mise en redressement ou liquidation judiciaire du petit chantier naval d'Alain Gabbay. Le tribunal a dit non.

Dans une décision rendue le 10 septembre, le tribunal de commerce de Marseille rejette la demande de la société publique locale qui gère les infrastructures publiques de La Ciotat. Le procureur, à l’audience le 23 juillet, avait estimé que, faute de titres exécutoires, cette demande de la Semidep était irrecevable, d’autant que Sailing concept, bénéficiaire, dispose d’une trésorerie positive de plus de 100 000 euros.

« Cette décision démontre à l’évidence que les représentants de la Semidep qui réclamaient une mesure allant à l’encontre de ses propres intérêts sont plus animés par une vindicte à l’égard de Sailing Concept que par le souci de la bonne gestion du domaine public maritime et donc de l’intérêt général », tempête Gérard Germani, l’avocat du petit chantier de réparation et d’entretien de catamarans de croisière et de compétition (2,4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, 12 salariés) détenu par l’ex-tour du mondiste Alain Gabbay.

Deux autres procédures opposent encore les deux sociétés devant le tribunal administratif, saisi le 20 juillet pour un refus de la Semidep d’accorder des réservations à des navires destinés à Sailing concept. Le 30 juin, Gérard Germani a aussi saisi la commission d’accès aux documents administratifs pour obtenir des informations de la Semidep qui, elle-même, avait donné jusqu’au 31 août à la société d’Alain Gabbay pour libérer les terre-pleins avant de faire une demande d’expulsion.

Thibaud TEILLARD



 Un village d’entreprises à 15 millions d’euros pour le chantier naval de La Ciotat

De Richard Michel Publié le 30 juin 2018 10 h 34 min Dernière modification le 3 juillet 2018 8 h 03 min

Village d'entreprise


La Métropole a officiellement approuvé jeudi 28 juin le lancement du projet de village d’entreprises dédié au yachting par le chantier naval de La Ciotat.

Cela fait plus d’un an que le chantier naval de La Ciotat attend le feu vert de la Métropole pour étendre sa zone d’activités dédiée aux sous-traitants. Ce jeudi 28 juin, le conseil métropolitain a finalement approuvé le projet en confiant ses 32 000 mètres carrés de terrains à la société LCS Yachting Village, gérée par le chantier naval. « C’est un pas de plus vers la concrétisation de nos ambitions : devenir le pôle de référence mondial dans le refit et la réparation de méga-yachts », se félicite Jean-Yves Saussol, président de La Ciotat Shipyards. La création de ce village d’entreprises, annoncée par Gomet’ en avril dernier, s’inscrit dans un vaste projet d’investissement de 100 millions d’euros porté par le chantier naval. Il vient compléter la mise en service de la grande forme confiée à Lurssen et MB92 qui a également repris Compositeworks.

Un chantier en quatre étapes de fin 2018 à 2024

Au total, ce sont 12 000 mètres carrés dont 8 000 mètres carrés destinés à l’accueil de locaux d’activités et 4 000 mètres dédiés au tertiaire qui vont être réalisés. Les travaux doivent démarrer dès la fin de cette année pour se dérouler en quatre tranches jusqu’en 2024. La première étape passera par la démolition de l’ancienne école de soudure et la reconstruction de 2 000 mètres carrés de locaux qui accueilleront les premières entreprises dès l’année prochaine : « Nous croulons sous les demandes et nous avons déjà quasiment signer avec les premières sociétés qui s’installeront », affirme Jean-Yves Saussol. Suivra ensuite la construction de l’îlot central composé de plusieurs bâtiments qui sortiront de terre en 2021. Deux ans plus tard, près de 3 000 mètres de locaux d’activités tertiaires viendront compléter l’ensemble avant l’aménagement de la zone face à l’entrée des chantiers en 2024.

Le montant total des investissements est estimé à 15,7 millions d’euros entièrement supporté par la société LCS Yachting Village créée tout spécialement pour l’occasion. Ce programme doit permettre l’implantation d’une cinquantaine d’entreprises de la filière maritime qui vont générer à terme 900 emplois, « ce qui incitera les grands donneurs d’ordre à faire appel aux sous-traitants locaux. Nous sommes actuellement à 55 % de sous-traitance locale, on veut passer à 80 % », avance Jean-Yves Saussol. Parallèlement, le chantier naval continue d’étudier les offres des candidats pour son ascenseur à bateaux de 4 000 tonnes. Les noms ne devraient pas tarder à être connus, « certainement avant le Monaco Yacht Show de septembre », annonce la président de La Ciotat Shipyards.


EOLIEN FLOTTANT : la première fondation métallique d'IDEOL achevée au  JAPON
( Article Mer et Marine )

Ideol au Japon



Yachts : Monaco marine va construire un ascenseur à Marseille

MonacoMarine à Marseille

Publié le 15/06/2018 18:11  /  Mis à jour le 18/06/2018  / Thibaud TEILLARD

... Monaco marine, qui doit faire face dans son bastion de La Ciotat (limité à des yachts de moins de 80 mètres) à l’arrivée en force de l’espagnol MB92, avait été parmi les signataires d’une lettre adressée le 22 janvier au président de la région Provence - Alpes - Côte-d’Azur pour lui demander de privilégier Marseille plutôt que La Ciotat pour financer un ascenseur à grands yachts. Dans la foulée, le GPMM avait choisi de consacrer un site à la filière de grande plaisance et, à l’issue de l’appel d’offres clos le 30 avril, a donc choisi Monaco Marine.

Implanté sur sept sites d’Antibes à Marseille (avec la concession récente pour deux postes d’entretien à flot sur la digue du large), Monaco marine va disposer pour au moins 30 ans (durée minimale de la concession) d’un chantier de 5,5 ha qui pourra accueillir des yachts de 6 000 tonnes après avoir aménagé et renforcé les terre-pleins et si un ascenseur, un investissement lourd, est construit. « Nous prévoyons une enveloppe de dépenses d'une cinquantaine de millions d'euros, pour cette concession de très long terme », indique Michel Ducros, le propriétaire de Monaco marine, cité par Le Figaro.

Monaco marine, comme MB92 et Palumbo, a également répondu à l’appel d’offres pour l’ascenseur à bateaux de La Ciotat. Le groupe contrôlé par Michel Ducros ouvrira à l’automne son chantier à La Seyne-sur-Mer, pour les yachts – notamment les catamarans – de moins de 50 mètres.



Berlin exclut son champion national de l’appel d’offres MKS-180
Le Marin - Publié le 05/03/2018
Lurssen


<< C'est un coup de tonnerre dans le naval militaire allemand : ThyssenKrupp & Lurssen est écarté sans ménagement d’une compétition pour la construction de quatre frégates MKS-180 estimée à 2,3 milliards d’euros.
Le gouvernement fédéral justifie, en 56 pages envoyées par voie postale, et qui ont fuité dans la presse locale, les raisons qui ont décrédibilisé le dossier du maître d’œuvre pressenti... >>

On se rappelle que le chantier naval Blohm&Voss, associé à Lürssen, avait été sélectionné à la suite de l'appel d'offre lancé par  la Semidep pour l'affectation de la Grande Forme.
Après les déboires (signalés plus haut) du fameux chantier B&V, c'est maintenant au tour du fameux chantier Lürssen.
On voit, à posteriori, à quel point les choix de la Semidep étaient éclairés...



Élévateur à yachts : La Ciotat réplique aux promoteurs de Marseille
Le Marin - Publié le 26/01/2018

<< Jean-Yves Saussol, le directeur de la Semidep, qui développe le chantier de La Ciotat, estime que les promoteurs d’un élévateur à grands yachts à Marseille sont « très loin de représenter la filière dans son ensemble »...
...Selon lui, à La Ciotat, « nous faisons le jeu de l’économie de marché : nous lançons un appel à la concurrence et les opérateurs se positionnent. Tous les signataires sont les bienvenus à La Ciotat, nous verrons qui est en mesure de déposer un dossier ». >>

"Nous faisons le jeu de l’économie de marché" est une expression bien choisie, qui signifie : accepter, endurer, tolérer - subir - expérimenter - essuyer le feu - écraser - avaler des couleuvres - essuyer - pâtir... (voir dictionnaire analogique)...



 Grand élévateur à yachts : la filière préfère Marseille à La Ciotat
Publié par LE MARIN  -  le 24/01/2018 20:57  -  Article de Thibaud TEILLARD -

La Ciotat veut se doter d’un élévateur de 4 000 tonnes pour les grands yachts mais, dans un courrier commun au président de la région Paca Renaud Muselier que le marin s’est procuré, une large partie de la filière préfère pousser la carte de Marseille.

Coup de théâtre dans la filière yachts. Dans un courrier commun (voir ci-dessous) adressé le 22 janvier à Renaud Muselier, le président (Les Républicains) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les présidents du cluster de la filière Riviera yachting network, des associations de marins (Gepy et PYA) et de trois chantiers (Monaco marine, basé notamment à La Ciotat, IMS marine, basé à Toulon et Other Angle yachting, chantier marseillais) « affirment (leur) intérêt absolu pour une possible implantation d’un ascenseur à bateaux de très grande capacité (5 000 tonnes) sur Marseille » ajoutant que « d’autres entreprises seront très vite appelées à (les) rejoindre pour bâtir autour d’une telle perspective un véritable élan collectif national ».

Soutien du club de la croisière de Marseille

Cette lettre vient contrecarrer le projet de la Semidep, la société publique locale détenue à moitié par le conseil départemental des Bouches-du-Rhône présidé par Martine Vassal (Les Républicains), de construire cet équipement à La Ciotat, en complément du premier élévateur limité aux yachts de moins de 80 mètres. Un projet pour lequel un appel à candidatures est en cours mais qui est vu de travers par la filière française. Notamment depuis l’arrivée en force à La Ciotat du chantier espagnol MB92, lui-même porteur de la construction en cours d’un élévateur à bateau de grande taille à Barcelone.

Pour les signataires, taclant le projet de La Ciotat initié par le conseil départemental, « un projet structurant majeur ne peut valablement être porté par la seule volonté publique. Il doit correspondre aux attentes et aux besoins du marché et à ceux des professionnels qui y investiront et qui doivent nécessairement être consultés certes, mais concertés en amont (...).Ces derniers mois, les projets dont nous avons eu connaissance n’ont en rien tenu compte de nos ambitions et de manière délibérée nos entreprises n’ont pas été écoutées ni même entendues ou consultées ».

La démarche des professionnels bénéficie du soutien du président du club de la croisière de Marseille-Provence. Dans un courrier à part adressé le 24 janvier à Renaud Muselier (voir ci-dessous), Jean-François Suhas plaide pour la complémentarité sur un même port des filières croisière et yachting.

Interrogée le 23 janvier par le marin, la présidente du grand port maritime de Marseille Christine Cabau Woehrel se dit « intéressée par le développement de la réparation navale sur le port » mais ajoute, qu’en vertu de la loi de réforme portuaire, son établissement ne pourra pas lui-même « investir dans un élévateur ». La Ciotat, en lançant son appel d'offres, a estimé sont coût entre 60 et 80 millions d'euros, montant que la Semidep veut cofinancer avec le privé.


Vedette IXBlue

Publié le 16-01-2018  / Site : Mer et Marine

Deux commandes dans des chantiers français en quelques semaines : après l'unité construite par Alumarine, le groupe Louis Dreyfus Armateurs a aussi commandé une vedette de servitude au chantier naval iXblue (ex H2X) de la Ciotat. Cette dernière est destinée à équiper le Wind of Change, navire de servitude éolien que LDA fait actuellement construire chez Cemre en Turquie.

Longue de 11.75 mètres pour une largeur maximale de 3.7 mètres et un tirant d'eau de 0.85 mètre, cette vedette réalisée en...
Dans un article précédent, on l'indiquait déjà :
Une autre orientation est possible , pour le Chantier Naval de La Ciotat, que le tout-refit de super-yachts !!



From:  chantier.naval.laciotat.verite@gmail.com
Date: 12 January 2018 at 19:54:55 CET
To: "chantier.naval.laciotat.verite@gmail.com" <chantier.naval.laciotat.verite@gmail.com>

SEMIDEP : QUE NOUS CACHE T'ON SUR LE CHANTIER NAVAL ?

Bonjour et bonne année,
Les méthodes de la SEMIDEP (Alias LA CIOTAT SHIPYARDS), connues et subies par tous sur le site sont (enfin) apparues au grand jour.
En effet, à la suite de l’intervention inadmissible de salariés de la SEMIDEP le 25/09/17 à l’encontre d’un élu de la république (M. Ghendouf) lors du Conseil Municipal de La Ciotat et cela sous les yeux de son Président (et Maire) et de la Police Municipale qui ne sont pas intervenus, nous avons décidé qu’il n’était plus possible de rester silencieux.
 
Comme la SEMIDEP ne souhaite pas établir un dialogue constructif et censure les commentaires qu’elle juge « désagréables » sur ses réseaux sociaux, voir même reproche aux internautes de répandre de fausses rumeurs qu’elle initie elle-même, nous (un petit collectif du chantier) avons donc décidé de créer cette page Facebook pour en savoir plus sur les « points obscures » du chantier et pousser les journalistes d’investigation à nous faire comprendre pourquoi tant de mensonges, d’opacité et de magouilles sur le chantier !
 
Nous avons donc essayé avec les différents communiqués de presse de la SEMIDEP, les articles de presse et en croisant tout cela avec les nombreux témoignages et documents des salariés du site : des sous-traitants, des opérateurs, et même de certains salariés de la SEMIDEP.
 
Bien sûr, compte tenu des menaces permanentes de la SEMIDEP (Directions et salariés), l’ensemble de ces personnes ont souhaité rester dans l’anonymat.
 
Le but de cette page est donc de faire ressortir la vérité et bien entendu tant que la SEMIDEP restera opaque, nous serons à la disposition de tous les médias (La Provence, La Marseillaise, Le Marin, le Canard Enchainé, Marianne, Médiapart, …), merci de nous faire remonter vos expériences et de diffuser cette page Facebook à votre entourage en copiant le lien :
https://www.facebook.com/Chantiersnavalsdelaciotat/
… n’y aurait-il pas une histoire de gros sous derrière tout ça ? À qui profite tout cela ?

Dans un premier temps vous aurez accès aux 10 chapitres ci-dessous (sur Facebook mais aussi sur Youtube ... mais les articles sont moins lisibles surtout sur les smartphones ... même en mettant sur pose!)
En tout cas chaque document (grande définition) peut-être transmis confidentiellement sur simple demande mail / MP :
1.       SEMIDEP LE DERAPAGE DE TROP !  https://youtu.be/S0q6pJO2gTk
2.       LA GRANDE FORME (Bassin de Radoub) https://youtu.be/XtM3vbThSgM
3.       PROJET SEMIDEP ASCENSEUR 4000 Tonnes https://youtu.be/pIo-hB5tbjk
4.       Mort programmée par la SEMIDEP de la Société COMPOSITEWORKS (rachat par MB92) https://youtu.be/ny_Bjf3alPM
5.       ORGANISATION DE LA SEMIDEP https://youtu.be/W8bB2m1XV2Q
6.       LES CHIFFRES D’AFFAIRES ET RESULTATS DE LA SEMIDEP ET DES OPERATEURS https://youtu.be/HVQqCmQ6gL8
7.       LES INVESTISSEMENTS MAJEURS SUR LE CHANTIER NAVAL https://youtu.be/RCa8UGrgpcE
8.       PLANS ET PROJETS DE LA SEMIDEP https://youtu.be/CdRtATU3mQM
9.       LA CENSURE DE LA SEMIDEP https://youtu.be/L1u85gCqbAQ
10.   L’égo et les relations de M. SAUSSOL DIRECTEUR DE LA SEMIDEP https://youtu.be/btYGiBdVDYc






Allemagne : la frégate « Baden-Württemberg » renvoyée au chantier...

Publié le 02/01/2018
Blohm et Voss
C’est sans doute une première outre-Rhin pour un navire militaire. Le ministère de la Défense allemand a refusé de réceptionner la frégate Baden-Württemberg, tête de série du coûteux programme F125. Et l’a renvoyée au chantier Blohm + Voss.
Selon le quotidien régional allemand Kieler Nachrichten, le Bundesamt für Ausrüstung, Informationstechnik und Nutzung der Bundeswehr (BAAINBw), l’équivalent allemand de la Direction générale de l’Armement,  a demandé à Blohm + Voss de corriger les nombreux défauts identifiés sur le Baden-Württemberg lors des essais à la mer avant d’envisager sa livraison.
Ces défauts comprennent une série de déficiences matérielles et logicielles, probablement les mêmes que celles qui ont déjà conduit à ajourner le transfert à la Deutsche Marine du bâtiment, prévu pour l’été 2017. Celles-ci affectent notamment le central opérations d’où sont contrôlés  les senseurs et les armements du Baden-Württemberg.

Gîte sur tribord
Cet imposant bâtiment de 7 000 tonnes sera manœuvré par un équipage de 120 marins. Soit un effectif réduit de près de moitié par rapport aux frégates de précédente génération de la classe Bremen au déplacement deux fois moindre. Cette réduction de l’équipage a pour contrepartie une grande complexité des systèmes de contrôle du navire.
Outre des déficiences matérielles et logicielles, le Baden-Württemberg souffre aussi d’un problème persistant de gîte sur tribord. L'angle de gîte qui atteint 1,3°. Enfin, la frégate est plus lourde que prévu, ce qui pourrait compliquer les modernisations ultérieures.
Quatre frégates de type F125 ont été commandées pour la marine allemande. Elles doivent remplacer les huit frégates de la classe Bremen actuellement en service. Ces navires auront pour particularité de fonctionner avec deux équipages, option qui avait été envisagée pour les Fremm françaises avant d’être finalement écartée.

Les navires du programme F125 sont construits par le consortium ARGE F125, qui associe ThysssenKrupp Marine Systems (TKMS) et Lürssen. Longtemps propriété de TKMS, Blohm+Voss a été racheté en 2016 par Lürssen. Le montant du programme est d’environ 3,1 milliards d’euros.
Les ennuis du programme F125 vont contraindre la marine allemande à prolonger au moins deux frégates de la classe Bremen. Ce qui se traduira par un certain nombre de coûts supplémentaires, notamment d’entretien.
Olivier MÉLENNEC

RAPPEL POUR LA PETITE HISTOIRE DU CHOIX DE LA SEMIDEP :

À l'occasion de cet "incident", on se rappellera que c'est le chantier Allemand Blohm + Voss qui avait été sélectionné (pour gérer la grande forme du CNC), suite à l'appel d'offre lancé par la SEMIDEP qui avait conclu que ce chantier était le plus compétent (l'illusion de la "qualité allemande"...) et le plus solide sur le plan financier (pour info.: le 01-03-2017: Blohm+Voss, en difficulté, licencie 300 personnels sur son chantier de Hambourg  ... puis est racheté par le chantier Lürssen)
Se repose une question que nous avions déjà formulée quant au choix de la SEMIDEP : incompétence... ou connivences... ou les deux ???