COMPLÉMENTS
D'INFORMATION 2018
Le
partenaire choisi pour exploiter l'ascenseur à yachts de 4 000 tonnes,
destiné à mettre à sec des yachts de plus de 80 mètres à La Ciotat, a
été annoncé ce 26 septembre au Monaco yacht show.
Il s'agit du groupe espagnol MB92 qui
était en concurrence avec deux autres répondants à l'appel d'offres
(Palumbo et Nautech), suite au retrait de Monaco marine. L'appel
d'offres avait lui été lancé en octobre 2017, par la Semidep devenue
depuis La Ciotat shipyards. Le projet est basé sur la solution
technique du double rail pour accueillir huit yachts à la fois (au lieu
de cinq avec le monorail).
« L'équation entre le surcoût de
cette solution technique et l'intérêt économique est favorable »,
précise le directeur de La Ciotat shipyards, Jean-Yves Saussol, qui
table sur 45 levages minimum par an et 50 millions d'euros de chiffre
d'affaires pour l'exploitant.
Réagissant au projet du port de
Marseille et de Monaco marine pour un ascenseur à yachts de 6 000
tonnes, Jean-Yves Saussol a indiqué qu'une telle option avait été
étudiée pour La Ciotat. « Mais nous avons considéré que ce
surinvestissement n’était pas justifié, sachant que nous pouvons déjà
accueillir les plus de 4 000 tonnes dans la grande forme de radoub. »
Moins de vingt yachts de plus de 4 000 tonnes circulent actuellement
dans le monde.
Au niveau du calendrier,
l'avant-projet sera publié début octobre et La Ciotat shipyards espère
que les marchés de travaux seront attribués en 2019. La livraison de
l’outil est prévue pour la fin d’année 2021.
Haude-Marie THOMAS
Commentaires :
- La
Semidep (qu'il faut maintenant appeler "La Ciotat shipyards")
s'est donc "arrogé le droit" de donner les clefs du Chantier Naval de
La Ciotat à MB92 qui y règnera en maître, pendant 35 ans, durée de son
AOT : après la Grande Forme, l'ascenseur à bateaux de 4000 tonnes...
- Il faut noter qu'en prime, La Ciotat Shipyards (via nos impôts)
apporte 15 M€ d'investissement public qui s'ajoutent aux 32 M€ de MB92,
soit un total de 47 M€. Et pour 3 M€ de plus, Monaco Marine réalisera à Marseille un ascenseur de 6000 tonnes ( d'après l'article de LaProvence : https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5168814/.html )
- Sur le plan strictement économique, on est en droit de se poser des
questions quant au choix politique, absurde, de mise en concurrence de
ports aussi proches pour traiter le refit de bateaux de luxe... Et du coup se pose une autre question : que cache ce choix absurde ???
- On est en droit de se poser des questions concernant plus précisément la gestion de la société LA CIOTAT SHIPYARDS (SEMIDEP-CIOTAT), quand on lit sur le site officiel :
https://www.societe.com/societe/la-ciotat-shipyards-401974555.html , qu'il resort de son bilan :
<< Sur l'année 2017 elle réalise un chiffre d'affaires de 8 390 800,00 €.
Le total du bilan a diminué de 2,12 % entre 2016 et 2017. >>
-
Dans le même temps, la Semidep met en difficulté d'autres acteurs du
Chantier Naval. Voir ci-dessous sa manoeuvre ratée contre Sailing
Concept.
C'est sans doute ce qu'ils appellent "l'agilité d'une structure privée"
Voir : https://www.laciotat-shipyards.com/fr/la-ciotat-shipyards/
<< La Ciotat Shipyards bénéficie d'un mode de gestion original dans le monde du Yachting,
qui bénéficie de la stabilité d'un actionnariat public et de l'agilité d'une structure privée. >>

La
Semidep (La Ciotat shipyards) réclamait du tribunal de commerce de
Marseille la mise en redressement ou liquidation judiciaire du petit
chantier naval d'Alain Gabbay. Le tribunal a dit non.
Dans
une décision rendue le 10 septembre, le tribunal de commerce de
Marseille rejette la demande de la société publique locale qui gère les
infrastructures publiques de La Ciotat. Le procureur, à l’audience le
23 juillet, avait estimé que, faute de titres exécutoires, cette
demande de la Semidep était irrecevable, d’autant que Sailing concept,
bénéficiaire, dispose d’une trésorerie positive de plus de 100 000
euros.
« Cette
décision démontre à l’évidence que les représentants de la Semidep qui
réclamaient une mesure allant à l’encontre de ses propres intérêts sont
plus animés par une vindicte à l’égard de Sailing Concept que par le
souci de la bonne gestion du domaine public maritime et donc de
l’intérêt général », tempête Gérard Germani, l’avocat du petit
chantier de réparation et d’entretien de catamarans de croisière et de
compétition (2,4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, 12
salariés) détenu par l’ex-tour du mondiste Alain Gabbay.
Deux
autres procédures opposent encore les deux sociétés devant le tribunal
administratif, saisi le 20 juillet pour un refus de la Semidep
d’accorder des réservations à des navires destinés à Sailing concept.
Le 30 juin, Gérard Germani a aussi saisi la commission d’accès aux
documents administratifs pour obtenir des informations de la Semidep
qui, elle-même, avait donné jusqu’au 31 août à la société d’Alain
Gabbay pour libérer les terre-pleins avant de faire une demande
d’expulsion.
Thibaud TEILLARD
Un village d’entreprises à 15 millions d’euros pour le chantier naval de La Ciotat
De Richard Michel Publié le 30 juin 2018 10 h 34 min Dernière modification le 3 juillet 2018 8 h 03 min

La
Métropole a officiellement approuvé jeudi 28 juin le lancement du
projet de village d’entreprises dédié au yachting par le chantier naval
de La Ciotat.
Cela fait plus
d’un an que le chantier naval de La Ciotat attend le feu vert de la
Métropole pour étendre sa zone d’activités dédiée aux sous-traitants.
Ce jeudi 28 juin, le conseil métropolitain a finalement approuvé le
projet en confiant ses 32 000 mètres carrés de terrains à la société
LCS Yachting Village, gérée par le chantier naval. « C’est un pas de
plus vers la concrétisation de nos ambitions : devenir le pôle de
référence mondial dans le refit et la réparation de méga-yachts », se
félicite Jean-Yves Saussol, président de La Ciotat Shipyards. La
création de ce village d’entreprises, annoncée par Gomet’ en avril
dernier, s’inscrit dans un vaste projet d’investissement de 100
millions d’euros porté par le chantier naval. Il vient compléter la
mise en service de la grande forme confiée à Lurssen et MB92 qui a
également repris Compositeworks.
Un chantier en quatre étapes de fin 2018 à 2024
Au total, ce
sont 12 000 mètres carrés dont 8 000 mètres carrés destinés à l’accueil
de locaux d’activités et 4 000 mètres dédiés au tertiaire qui vont être
réalisés. Les travaux doivent démarrer dès la fin de cette année pour
se dérouler en quatre tranches jusqu’en 2024. La première étape passera
par la démolition de l’ancienne école de soudure et la reconstruction
de 2 000 mètres carrés de locaux qui accueilleront les premières
entreprises dès l’année prochaine : « Nous croulons sous les demandes
et nous avons déjà quasiment signer avec les premières sociétés qui
s’installeront », affirme Jean-Yves Saussol. Suivra ensuite la
construction de l’îlot central composé de plusieurs bâtiments qui
sortiront de terre en 2021. Deux ans plus tard, près de 3 000 mètres de
locaux d’activités tertiaires viendront compléter l’ensemble avant
l’aménagement de la zone face à l’entrée des chantiers en 2024.
Le montant total
des investissements est estimé à 15,7 millions d’euros entièrement
supporté par la société LCS Yachting Village créée tout spécialement
pour l’occasion. Ce programme doit permettre l’implantation d’une
cinquantaine d’entreprises de la filière maritime qui vont générer à
terme 900 emplois, « ce qui incitera les grands donneurs d’ordre à
faire appel aux sous-traitants locaux. Nous sommes actuellement à 55 %
de sous-traitance locale, on veut passer à 80 % », avance Jean-Yves
Saussol. Parallèlement, le chantier naval continue d’étudier les offres
des candidats pour son ascenseur à bateaux de 4 000 tonnes. Les noms ne
devraient pas tarder à être connus, « certainement avant le Monaco
Yacht Show de septembre », annonce la président de La Ciotat Shipyards.
Yachts : Monaco marine va construire un ascenseur à Marseille

Publié le 15/06/2018 18:11 / Mis à jour le 18/06/2018 / Thibaud TEILLARD
... Monaco marine, qui doit faire face
dans son bastion de La Ciotat (limité à des yachts de moins de 80
mètres) à l’arrivée en force de l’espagnol MB92, avait été parmi les
signataires d’une lettre adressée le 22 janvier au président de la
région Provence - Alpes - Côte-d’Azur pour lui demander de privilégier
Marseille plutôt que La Ciotat pour financer un ascenseur à grands
yachts. Dans la foulée, le GPMM avait choisi de consacrer un site à la
filière de grande plaisance et, à l’issue de l’appel d’offres clos le 30 avril, a donc choisi Monaco Marine.
Implanté sur sept sites d’Antibes à
Marseille (avec la concession récente pour deux postes d’entretien à
flot sur la digue du large), Monaco marine va disposer pour au moins 30
ans (durée minimale de la concession) d’un chantier de 5,5 ha qui
pourra accueillir des yachts de 6 000 tonnes après avoir aménagé et
renforcé les terre-pleins et si un ascenseur, un investissement lourd,
est construit. « Nous prévoyons une enveloppe de dépenses d'une
cinquantaine de millions d'euros, pour cette concession de très long
terme », indique Michel Ducros, le propriétaire de Monaco marine, cité
par Le Figaro.
Monaco marine, comme MB92 et Palumbo, a également répondu à l’appel
d’offres pour l’ascenseur à bateaux de La Ciotat. Le groupe contrôlé
par Michel Ducros ouvrira à l’automne son chantier à La Seyne-sur-Mer,
pour les yachts – notamment les catamarans – de moins de 50 mètres.
Berlin exclut son champion national de l’appel d’offres MKS-180
Le Marin - Publié le 05/03/2018

<< C'est un coup de tonnerre dans le naval militaire allemand :
ThyssenKrupp & Lurssen
est écarté sans ménagement d’une compétition pour la construction de
quatre frégates MKS-180 estimée à 2,3 milliards d’euros.
Le gouvernement fédéral justifie, en 56 pages envoyées par voie
postale, et qui ont fuité dans la presse locale, les raisons qui ont
décrédibilisé le dossier du maître d’œuvre pressenti... >>
On se rappelle que le chantier naval Blohm&Voss, associé à Lürssen,
avait été sélectionné à la suite de l'appel d'offre lancé par la
Semidep pour l'affectation de la Grande Forme.
Après les déboires (signalés plus haut) du fameux chantier B&V, c'est maintenant au tour du fameux chantier Lürssen.
On voit, à posteriori, à quel point les choix de la Semidep étaient éclairés...
<< Jean-Yves Saussol, le
directeur de la Semidep, qui développe le chantier de La Ciotat, estime
que les promoteurs d’un élévateur à grands yachts à Marseille sont «
très loin de représenter la filière dans son ensemble »...
...Selon lui, à La Ciotat, « nous faisons le jeu de l’économie de marché
: nous lançons un appel à la concurrence et les opérateurs se
positionnent. Tous les signataires sont les bienvenus à La Ciotat, nous
verrons qui est en mesure de déposer un dossier ». >>
"Nous faisons le jeu de l’économie de marché" est une expression bien choisie,
qui signifie : accepter, endurer, tolérer - subir - expérimenter -
essuyer le feu - écraser - avaler des couleuvres - essuyer - pâtir...
(voir dictionnaire analogique)...

Grand élévateur à yachts : la filière préfère Marseille à La Ciotat
Publié par LE MARIN - le 24/01/2018 20:57 - Article de Thibaud TEILLARD -
La Ciotat veut se doter d’un
élévateur de 4 000 tonnes pour les grands yachts mais, dans un courrier
commun au président de la région Paca Renaud Muselier que le marin
s’est procuré, une large partie de la filière préfère pousser la carte
de Marseille.
Coup de théâtre dans la filière yachts. Dans un courrier commun (voir
ci-dessous) adressé le 22 janvier à Renaud Muselier, le président (Les
Républicains) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les présidents
du cluster de la filière Riviera yachting network, des associations de
marins (Gepy et PYA) et de trois chantiers (Monaco marine, basé
notamment à La Ciotat, IMS marine, basé à Toulon et Other Angle
yachting, chantier marseillais) «
affirment
(leur) intérêt absolu pour une possible implantation d’un ascenseur à
bateaux de très grande capacité (5 000 tonnes) sur Marseille » ajoutant que «
d’autres
entreprises seront très vite appelées à (les) rejoindre pour bâtir
autour d’une telle perspective un véritable élan collectif national ».
Soutien du club de la croisière de Marseille
Cette lettre vient contrecarrer le projet de la Semidep, la société
publique locale détenue à moitié par le conseil départemental des
Bouches-du-Rhône présidé par Martine Vassal (Les Républicains), de
construire cet équipement à La Ciotat, en complément du premier
élévateur limité aux yachts de moins de 80 mètres.
Un
projet pour lequel un appel à candidatures est en cours mais qui est vu
de travers par la filière française. Notamment depuis l’arrivée en
force à La Ciotat du chantier espagnol MB92, lui-même porteur de la construction en cours d’un élévateur à bateau de grande taille à Barcelone.
Pour les signataires, taclant le projet de La Ciotat initié par le conseil départemental, «
un
projet structurant majeur ne peut valablement être porté par la seule
volonté publique. Il doit correspondre aux attentes et aux besoins du
marché et à ceux des professionnels qui y investiront et qui doivent
nécessairement être consultés certes, mais concertés en amont (...).Ces
derniers mois, les projets dont nous avons eu connaissance n’ont en
rien tenu compte de nos ambitions et de manière délibérée nos
entreprises n’ont pas été écoutées ni même entendues ou consultées ».
La démarche des professionnels bénéficie du soutien du président du
club de la croisière de Marseille-Provence. Dans un courrier à part
adressé le 24 janvier à Renaud Muselier (voir ci-dessous),
Jean-François Suhas plaide pour la complémentarité sur un même port des
filières croisière et yachting.
Interrogée le 23 janvier par le marin, la présidente du grand port maritime de Marseille Christine Cabau Woehrel se dit «
intéressée par le développement de la réparation navale sur le port
» mais ajoute, qu’en vertu de la loi de réforme portuaire, son
établissement ne pourra pas lui-même « investir dans un élévateur ». La
Ciotat, en lançant son appel d'offres, a estimé sont coût entre 60 et
80 millions d'euros, montant que la Semidep veut cofinancer avec le
privé.
Deux commandes dans des chantiers français en quelques semaines
: après l'unité construite par Alumarine, le groupe Louis
Dreyfus Armateurs
a aussi commandé
une vedette de servitude au chantier naval iXblue
(ex H2X) de la Ciotat. Cette dernière est destinée
à équiper le Wind of Change, navire de servitude
éolien que LDA fait actuellement construire chez Cemre en
Turquie.
Longue de 11.75 mètres pour une largeur maximale de 3.7
mètres et un tirant d'eau de 0.85 mètre, cette vedette
réalisée en...
Dans un article précédent, on l'indiquait déjà :
Une
autre orientation est possible , pour le Chantier Naval de La Ciotat,
que le
tout-refit de super-yachts !!
From: chantier.naval.laciotat.verite@gmail.com
Date: 12 January 2018 at 19:54:55 CET
To: "chantier.naval.laciotat.verite@gmail.com" <chantier.naval.laciotat.verite@gmail.com>
SEMIDEP : QUE NOUS CACHE T'ON SUR LE CHANTIER NAVAL ?
Bonjour et bonne année,
Les méthodes de la SEMIDEP (Alias LA
CIOTAT SHIPYARDS), connues et subies par tous sur le site sont (enfin)
apparues au grand jour.
En effet, à la suite de l’intervention inadmissible de salariés de la SEMIDEP le 25/09/17 à l’encontre d’un élu de la république
(M. Ghendouf) lors du Conseil Municipal de La Ciotat et cela sous les
yeux de son Président (et Maire) et de la Police Municipale qui ne sont
pas intervenus, nous avons décidé qu’il n’était plus possible de rester
silencieux.
Comme la SEMIDEP ne souhaite pas
établir un dialogue constructif et censure les commentaires qu’elle
juge « désagréables » sur ses réseaux sociaux, voir même
reproche aux internautes de répandre de fausses rumeurs qu’elle initie
elle-même, nous (un petit collectif du chantier) avons donc décidé de
créer cette page Facebook pour en savoir plus sur les « points
obscures » du chantier et pousser les journalistes d’investigation
à nous faire comprendre pourquoi tant de mensonges, d’opacité et de
magouilles sur le chantier !
Nous avons donc essayé avec les
différents communiqués de presse de la SEMIDEP, les articles de presse
et en croisant tout cela avec les nombreux témoignages et documents des
salariés du site : des sous-traitants, des opérateurs, et même de
certains salariés de la SEMIDEP.
Bien sûr, compte tenu des menaces
permanentes de la SEMIDEP (Directions et salariés), l’ensemble de ces
personnes ont souhaité rester dans l’anonymat.
Le but de cette page est donc de
faire ressortir la vérité et bien entendu tant que la SEMIDEP restera
opaque, nous serons à la disposition de tous les médias (La Provence,
La Marseillaise, Le Marin, le Canard Enchainé, Marianne, Médiapart,
…), merci de nous faire remonter vos expériences et de diffuser cette page Facebook à votre entourage en copiant le lien :
https://www.facebook.com/Chantiersnavalsdelaciotat/
… n’y aurait-il pas une histoire de gros sous derrière tout ça ? À qui profite tout cela ?
Dans
un premier temps vous aurez accès aux 10 chapitres ci-dessous (sur
Facebook mais aussi sur Youtube ... mais les articles sont moins
lisibles surtout sur les smartphones ... même en mettant sur pose!)
En tout cas chaque document (grande définition) peut-être transmis confidentiellement sur simple demande mail / MP :
1. SEMIDEP LE DERAPAGE DE TROP !
https://youtu.be/S0q6pJO2gTk
2. LA GRANDE FORME (Bassin de Radoub)
https://youtu.be/XtM3vbThSgM
3. PROJET SEMIDEP ASCENSEUR 4000 Tonnes
https://youtu.be/pIo-hB5tbjk
4. Mort programmée par la SEMIDEP de la Société COMPOSITEWORKS (rachat par MB92)
https://youtu.be/ny_Bjf3alPM
5. ORGANISATION DE LA SEMIDEP
https://youtu.be/W8bB2m1XV2Q
6. LES CHIFFRES D’AFFAIRES ET RESULTATS DE LA SEMIDEP ET DES OPERATEURS
https://youtu.be/HVQqCmQ6gL8
7. LES INVESTISSEMENTS MAJEURS SUR LE CHANTIER NAVAL
https://youtu.be/RCa8UGrgpcE
8. PLANS ET PROJETS DE LA SEMIDEP
https://youtu.be/CdRtATU3mQM
9. LA CENSURE DE LA SEMIDEP
https://youtu.be/L1u85gCqbAQ
10. L’égo et les relations de M. SAUSSOL DIRECTEUR DE LA SEMIDEP
https://youtu.be/btYGiBdVDYc
Allemagne : la frégate « Baden-Württemberg » renvoyée
au chantier...
Publié le 02/01/2018

C’est
sans doute une première outre-Rhin pour un navire militaire. Le
ministère de la Défense allemand a refusé de
réceptionner la frégate Baden-Württemberg,
tête de série du coûteux programme F125. Et
l’a renvoyée au chantier Blohm + Voss.
Selon le quotidien régional
allemand Kieler Nachrichten, le Bundesamt für Ausrüstung,
Informationstechnik und Nutzung der Bundeswehr (BAAINBw),
l’équivalent allemand de la Direction
générale de l’Armement, a
demandé à Blohm + Voss de corriger les nombreux défauts identifiés
sur le Baden-Württemberg lors des essais à la mer avant d’envisager sa
livraison.
Ces défauts comprennent une série de déficiences matérielles et
logicielles,
probablement les mêmes que celles qui ont déjà
conduit à ajourner le transfert à la Deutsche Marine du
bâtiment, prévu pour l’été 2017.
Celles-ci affectent notamment le central opérations
d’où sont contrôlés les senseurs et les
armements du Baden-Württemberg.
Gîte sur tribord
Cet imposant bâtiment de 7 000 tonnes sera manœuvré
par un équipage de 120 marins. Soit un effectif réduit de
près de moitié par rapport aux frégates de
précédente génération de la classe Bremen
au déplacement deux fois moindre. Cette réduction de
l’équipage a pour contrepartie une grande
complexité des systèmes de contrôle du navire.
Outre des déficiences matérielles et logicielles, le Baden-Württemberg
souffre aussi d’un problème
persistant de gîte sur tribord. L'angle de gîte qui atteint
1,3°. Enfin, la frégate est plus
lourde que prévu, ce qui pourrait compliquer les modernisations
ultérieures.
Quatre frégates de type F125 ont été
commandées pour la marine allemande. Elles doivent remplacer les
huit frégates de la classe Bremen actuellement en service. Ces
navires auront pour particularité de fonctionner avec deux
équipages, option qui avait été envisagée
pour les Fremm françaises avant d’être finalement
écartée.
Les navires du programme F125 sont construits par le consortium ARGE
F125, qui associe ThysssenKrupp Marine Systems (TKMS) et Lürssen.
Longtemps propriété de TKMS, Blohm+Voss a
été racheté en 2016 par Lürssen. Le montant
du programme est d’environ 3,1 milliards d’euros.
Les ennuis du programme F125 vont contraindre la marine allemande
à prolonger au moins deux frégates de la classe Bremen.
Ce qui se traduira par un certain nombre de coûts
supplémentaires, notamment d’entretien.
Olivier MÉLENNEC
RAPPEL POUR LA
PETITE HISTOIRE DU CHOIX DE LA SEMIDEP :
À l'occasion de cet "incident", on se rappellera que c'est le chantier
Allemand Blohm
+ Voss qui
avait été sélectionné (pour gérer la
grande forme du CNC), suite à l'appel d'offre lancé par
la SEMIDEP qui avait conclu que ce chantier était le plus
compétent (l'illusion de la "qualité
allemande"...) et le plus solide sur le plan
financier (pour info.: le 01-03-2017: Blohm+Voss, en difficulté,
licencie 300 personnels
sur son chantier de Hambourg ... puis est racheté par le
chantier Lürssen)
Se repose une
question que nous avions déjà formulée quant au choix de la SEMIDEP : incompétence...
ou connivences... ou les deux ???